Obésité: les « purs jus » non coupables?

09/06/2007
Article

Jus, soft-drinks, nectars, smoothies, yaourt à boire, fruits à boire... Les liquides ont le vent en poupe, et apportent une contribution de plus en plus importante au gâteau des calories consommées. Cette mise au repos des mâchoires ne ferait pas l'objet de certaines interrogations si les recherches n'indiquaient pas que l'organisme a plus de mal à réguler sa balance énergétique avec les liquides qu'avec les solides.

Du sucre, des sucres

Sur une base purement rationnelle, le contenu en sucres (de l'ordre de 10 grammes pour 100 ml) et en énergie (de l'ordre de 40 kcal/100 ml) des jus courants (pomme, orange...), des nectars ou des limonades se valent. Et même si le profil des sucres présents n'est pas identique (glucose, fructose et saccharose dans les purs jus de fruits, saccharose dans les limonades et autres boissons à base de sucre ajouté), rien ne permet d'affirmer que cela à un impact différent sur le poids. Bref, les « purs jus de fruits » ont beau être sans sucres ajoutés, ils sont, a priori, tout aussi capables de fournir des calories en excès et donc de contribuer à la prise de poids. 

Le Dr Theresa Nicklas (Baylor College of Medicine, Houston) a examiné les données du Centers for Disease Control and Prevention, celles précisément qui sont utilisées pour confirmer l'augmentation de la prévalence de l'obésité, en se focalisant sur la consommation de jus de fruits « purs jus » chez les enfants de 2 à 11 ans. Les données portent sur un échantillon de 3618 bambins.

Bénéfices santé

Les résultats de ces investigations ne montrent aucune association entre la consommation de jus de fruits (qui s'élève en moyenne à 116 ml par jour) et la surcharge pondérale. Même les 13 % d'enfants qui sont les plus avides de jus de fruits (340 ml ou plus par jour) n'ont pas plus de risque d'être en excès de poids ou obèses. Au contraire, les enfants qui boivent le plus de jus à 2-3 ans ont pratiquement trois fois moins de malchance d'être en excès de poids ou obèses. Cette recherche montre également que contrairement à une idée répandue, la consommation de jus de fruits n'est pas associée à une diminution de la quantité de lait bue. 

Les buveurs de purs jus de fruits (57 % des enfants n'en boivent pas) affichent également une alimentation plus saine : ils mangent globalement moins de graisses, d'acides gras saturés, de sodium, de sucres ajoutés et graisses ajoutées. Ils ont des apports plus élevés en nutriments importants comme la vitamine C, le potassium, le magnésium, les vitamines B6 et B9 ainsi que le fer, et mangent plus de fruits. Cela dit, ce tableau ne réponds pas à la question de savoir si ce sont les jus de fruits qui procurent ces bénéfices nutritionnels, ou si ce sont les enfants qui bénéficient d'une hygiène de vie plus saine qui s'orientent (ou sont plus orientés) vers les jus...

Du sucre, des sucres

Sur une base purement rationnelle, le contenu en sucres (de l'ordre de 10 grammes pour 100 ml) et en énergie (de l'ordre de 40 kcal/100 ml) des jus courants (pomme, orange...), des nectars ou des limonades se valent. Et même si le profil des sucres présents n'est pas identique (glucose, fructose et saccharose dans les purs jus de fruits, saccharose dans les limonades et autres boissons à base de sucre ajouté), rien ne permet d'affirmer que cela à un impact différent sur le poids. Bref, les « purs jus de fruits » ont beau être sans sucres ajoutés, ils sont, a priori, tout aussi capables de fournir des calories en excès et donc de contribuer à la prise de poids. 

Le Dr Theresa Nicklas (Baylor College of Medicine, Houston) a examiné les données du Centers for Disease Control and Prevention, celles précisément qui sont utilisées pour confirmer l'augmentation de la prévalence de l'obésité, en se focalisant sur la consommation de jus de fruits « purs jus » chez les enfants de 2 à 11 ans. Les données portent sur un échantillon de 3618 bambins.

Bénéfices santé

Les résultats de ces investigations ne montrent aucune association entre la consommation de jus de fruits (qui s'élève en moyenne à 116 ml par jour) et la surcharge pondérale. Même les 13 % d'enfants qui sont les plus avides de jus de fruits (340 ml ou plus par jour) n'ont pas plus de risque d'être en excès de poids ou obèses. Au contraire, les enfants qui boivent le plus de jus à 2-3 ans ont pratiquement trois fois moins de malchance d'être en excès de poids ou obèses. Cette recherche montre également que contrairement à une idée répandue, la consommation de jus de fruits n'est pas associée à une diminution de la quantité de lait bue. 

Les buveurs de purs jus de fruits (57 % des enfants n'en boivent pas) affichent également une alimentation plus saine : ils mangent globalement moins de graisses, d'acides gras saturés, de sodium, de sucres ajoutés et graisses ajoutées. Ils ont des apports plus élevés en nutriments importants comme la vitamine C, le potassium, le magnésium, les vitamines B6 et B9 ainsi que le fer, et mangent plus de fruits. Cela dit, ce tableau ne réponds pas à la question de savoir si ce sont les jus de fruits qui procurent ces bénéfices nutritionnels, ou si ce sont les enfants qui bénéficient d'une hygiène de vie plus saine qui s'orientent (ou sont plus orientés) vers les jus...

Nicolas Guggenbühl 

Références:
D'après une présentation lors de la réunion annuelle des Pediatric Academic Societies, Toronto, 8 mai 2007. 



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