Comme en 2011, l’homéopathie reste la 3ème médecine la plus mentionnée, avec une évolution positive du niveau de confiance en la capacité de l’homéopathie à traiter les pathologies/problèmes suivants : maladies hivernales, stress, troubles anxieux (dont troubles du sommeil), troubles digestifs et allergies. La perception évolue également en ce qui concerne l’accompagnement de pathologies lourdes, les problèmes gynécologiques, les douleurs articulaires et les problèmes dermatologiques tels que l’eczéma.
Recours en forte augmentation
En deux ans, le recours à l’homéopathie a considérablement augmenté. En réponses spontanées, 44% des foyers déclarent utiliser ou avoir utilisé des médicaments homéopathiques. Ceci est une hausse significative par rapport aux 40% de 2011. Ces résultats sont encore plus parlants lorsque nous croisons les réponses spontanées avec les réponses assistées (les enquêteurs ont montré des photos de médicaments homéopathiques - tubes et spécialités Boiron).
Le pourcentage d’utilisateurs de l’homéopathie est passé de 50% à 69%, soit une progression de 19%. La proportion de non-utilisateurs absolus de l’homéopathie passe donc en 2 ans de 50% à 31%. De toutes évidences, le recours à l’homéopathie s’élargit fortement en Belgique.
Motivations à recourir à l’homéopathie
La motivation principale reste le caractère naturel. Les motivations des utilisateurs d’homéopathie à y recourir ont sensiblement évolué dans le courant des 2 dernières années:
Frein principal : le manque d’information
Pour les non-utilisateurs d’homéopathie, le principal frein à l’utilisation de l’homéopathie est le manque de connaissance qu’ils en ont. Ce frein se renforce légèrement en passant de 43% à 48% des non-utilisateurs. Deux autres freins sont par contre en recul très sensible par rapport à il y a 2 ans:
70% des non-utilisateurs (qui connaissent l’homéopathie) déclarent vouloir utiliser des médicaments homéopathiques dans l’avenir. Chez ces utilisateurs potentiels, c’est clairement la recommandation du médecin traitant habituel (84%) ou du pharmacien (68%) qui pourrait déclencher l’utilisation de l’homéopathie.
Conclusion
L’utilisation de l’homéopathie a fortement évolué en 2 ans, avec une augmentation significative des utilisateurs conscients. Le manque d’information était le plus grand frein en 2011 et nous y avons remédié. Force est de constater que ce travail que nous continuons à mener avec les médecins et pharmaciens porte ses fruits. Malgré cela, la demande d’information reste toujours présente et nous laisse croire qu’il y a encore beaucoup de possibilités d’évolution pour l’homéopathie en Belgique.
Ce sondage commandité par les Laboratoires Boiron à l’institut de sondages Dedicated vise à mesurer le niveau de connaissance que les Belges ont de l’homéopathie, leurs freins et motivations à recourir à l’homéopathie ainsi que leurs expériences et évaluations de l’homéopathie. Le sondage a été réalisé en juin 2013, par internet, sur un échantillon représentatif de 1.091 Belges âges de 18 à 75 ans. Le sondage de Dedicated a été la réplique d’un sondage réalisé deux ans auparavant, selon une méthode et un échantillon exactement comparable à celui de 2013. Le sondage permet donc d’évaluer comment, en deux ans, les perceptions et les usages de l’homéopathie ont évolué dans la société belge