L’obésité ne protège pas les os après la ménopause

09/05/2012
News

On a longtemps cru que l’obésité était un facteur de protection contre les fractures, Cela ne semble pas se confirmer.

En étudiant la relation entre fractures et obésité chez les femmes ménopausées dans la cohorte de la Global longitudinal Study of Osteoporosis, à partir de la cohorte (GLOW), Compston et al. (Royaume-Uni) ont relevé la fréquence des fractures cliniques chez les femmes obèses à leur entrée dans l’étude et à 2 ans de follow-up.

Près d’une de ces femmes sur quatre (23,4%) était obèse (IMC ≥ 30 kg/m2). Chez ces femmes obèses, les fractures représentaient 23% des fractures à l’entrée dans l’étude et 22% des fractures sur les deux ans de suivi. Le risque de fracture de cheville et de jambe était significativement plus élevé chez les obèses que chez les non-obèses, alors que celui des fractures du poignet était significativement plus bas.

À 2 ans, 27% des femmes obèses avec une nouvelle fracture de fragilité recevaient un traitement anti-ostéoporotique, comparativement à 41% des femmes non-obèses et 57% des femmes de faible IMC. Il y a de la place pour un traitement anti-ostéoporotique et son soutien nutritionnel.




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